Samedi 15 janvier
Ce matin, je me lève de bonne heure afin de profiter de ma dernière journée.
« Je veux encore vivre le Québec à plein temps... »
A 8 h 30, je suis dans les rues ; il fait moins 16°C mais je ne ressens pas le froid. Je passe près de l’hôtel du parlement. Celui-ci est inspiré du Louvre et 24 statues de bronze ornent sa façade. Elles représentent les 24 personnages qui ont marqué l’histoire du Québec. Sur la façade est gravée la devise du Québec, créée en 1883 et devenue officielle en 1939 : " Je me souviens ". C’est sûr que je vais la faire mienne et ne pas oublier ce séjour québécois ! au-dessus du bâtiment flotte le drapeau « fleurdelisé ». Devant l’entrée principale, on trouve une sculpture intitulée « La halte dans la forêt » représentant une famille amérindienne du peuple des Abénaquis.
Ensuite, je continue ma promenade dans le vieux Québec et je me rends dans le quartier du Petit Champlain. Je descends vers le Saint-Laurent. J’emprunte des escaliers au nom évocateur : l’escalier « casse-cou » ; en arrivant au-dessus, je comprends pourquoi !...
Là, je découvre de beaux petits magasins typiques. J’ai l’impression d’être dans un film d’Harry Potter…
A la sortie de la rue du Petit Champlain, j’admire une fresque en trompe-l’œil. Elle illustre les grandes étapes du quartier portuaire de Québec. On y voit des charpentiers construisant un bateau, une auberge, un soldat qui part en guerre, des fabricants de voiles et même un jésuite.
Ce quartier du Petit Champlain est un enchantement et je découvre des enseignes sympathiques ; jugez plutôt :
Je ne pense pas qu'il soit utile de traduire !...
Je me sens attiré par le Saint-Laurent puisque c’est par là que tout a commencé. Je longe les fortifications Vauban avant de m’approcher du fleuve...
...et découvrir des gens qui s’entraînent pour une épreuve prochaine.
C'est une épreuve sportive tirée d'une tradition qui date de l'époque où, pour traverser le Saint-Laurent en hiver, les habitants des deux rives ne pouvaient utiliser que ces canots. Il me semble que les concurrents doivent effectuer deux aller-retour entre Lévis et Québec. Parfois, ils sortent du canot et le poussent sur la glace !
Plus loin, je découvre la « fresque des Québécois » qui raconte l'histoire de Québec et intègre de nombreux caractères spécifiques à la capitale. Elle permet de reconnaître l'architecture, la géographie, les fortifications et les escaliers, tout en rappelant le rythme des saisons avec leurs couleurs changeantes. Elle rend aussi hommage à une quinzaine de personnages historiques et honore des dizaines d'auteurs et d'artistes dans ses vitrines évocatrices.
Quelques images insolites de Québec :
C'est ici que le Père Noël doit s'approvisionner !
Avec un nom comme celui-là, on se sent en confiance et les dames y trouvent leur bonheur...
Dans ce magasin, on trouve un bric-à-brac inimaginable : j'y ai acheté ma belle chemise de bûcheron canadien. Pour connaître l'histoire de ce type de magasin, il existe une superbe bande-dessinée intutulée : "MAGASIN GENERAL", écrite par des Québécois.
Une confiserie au nom évocateur.
Ici, le remorquage signifie que vous êtes "bons" pour aller chercher votre véhicule... à la fourrière. On ne rigole pas avec le déneigement ! Mais vu les hauteurs de neige...
S'il faut regarder où l'on marche sur les trottoirs, il ne faut pas non plus oublier de lever le nez et surveiller le ciel !
Regardez bien ce numéro ! En France, on auarait eu le numéro 41 bis entre le 41 et le 43 ; ici c'est le 41 1/2 !
Une enseigne parlante.
Ces piquets jaunes en pleine ville de Québec prouvent que le déneigement doit parfois être une opération sensible... Mais les Québécois sont habitués et se moquent un peu de nous lorsque Paris est paralysé par quelques centimètres de neige.
Un restaurant typique du Québec... Le cuistot s'appelle Hervé TOUSSAINT et... est originaire de Cornimont !
Eh oui c'est bien un fastfood d'origine américaine mais le bâtiment semble avoir de la classe, quant à la nourriture, je n'ai pas testé.
Dernier repas avec mes compagnons de voyage. Qu'ils soient ici remercié de leur gentillesse ; ils font désormais partie d'un des plus beaux rêves de ma vie. Je me permets de les citer en partant de la gauche : Denis, moi, Yohan, Dorothée, Martine, Patrice, Christine et Véronique.
Je remercie du fond du cœur toutes les personnes qui ont contribué à ce rêve que j’entretenais depuis fort longtemps. Merci aussi à tous ceux qui ont été dans mon rêve : le personnel des Appalaches, Isabelle Richard de l’agence, les gens de mon groupe, mes parents et bien sûr ma femme qui m’a aidé dans la préparation.
« A c't'heure », mon voyage au Québec est terminé mais je peux vous assurer que j’ai vécu un rêve éveillé. Certes, je ne suis pas allé chez un « dépanneur » et ai encore moins eu recours aux bons soins d’une « dépanneuse » et je ne veux surtout pas vous dire d’autres « niaiseries ». J’ai vraiment rencontré des gens « fins » et « accommodants ». Je n’ai pas eu froid ayant emporté nombre de « bobettes ». « Icitte », je ne vais pas « brailler » ni « jaser » davantage.
Je tiens à vous remercier du fond du cœur et je vous fais mille et un « becs ».
Un mot pour finir, mais je ne sais pas s'il est suffisant pour témoigner ma gratitude...
MERCI